[TEST] Concrete Genie sur PS4

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Avant d’attaquer les gros hits de fin d’année, je vous propose un des derniers jeux que j’ai pu tester sur la console de Sony avec Concrete Genie. Au programme : couleurs et mignonnerie, avec tout de suite mon avis sur cette exclu PS4.

 

Développé par le studio PixelOpus et en exclusivité sur PS4, Concrete Genie nous met dans la peau du jeune Ash, un garçon errant dans les rues de la ville de Denska et se faisant victimiser par un petit groupes de délinquants. Il se trouve une issue en dessinant dans un carnet, jusqu’au jour ou il va entrer en possession d’un pinceau aux pouvoirs… plutôt cool !

 

Annoncé en 2017 à la conférence PlayStation pré-PGW et jouable l’année suivante, toujours à la PGW, le titre PS4 m’avait bien intrigué. Avec son faux air de Jet Set Radio, j’avais aimé le concept de peindre sur les murs de la ville. Car en effet, dans Concrete Genie, même si on peut penser qu’il faut sauver Ash de la petite bande de voyous, on se rend vide compte que c’est bien Denska qu’il faut sauver en la peignant de fresques plus belles les unes que les autres. On peut d’ailleurs voir ce qu’était la ville dans le passé lors de mini flashbacks ou dans des extraits de journaux dispersés sur les maps.

Mais revenons à la peinture, qui est le coeur du jeu et du gameplay. Sans vous spoiler trop l’histoire, notre héros Ash va donc se retrouver en possession d’un pinceau lui permettant de peindre et animer les murs des différents levels du jeu, représentant 4 maps principales. Au-delà des différentes fresques ou paysages que vous pourrez dessiner grâce aux différents éléments de dessins que vous collecterez lors de votre aventure, les mécaniques principales vont se retrouver autour des génies (ça tombe bien c’est le titre du jeu !).

 

En effet vous pourrez peindre des génies et les customiser avec le style que vous voudrez. Une fois que vous leur donnez vie, ces derniers viendront vous aider, principalement pour résoudre différents puzzles/énigmes du jeu, restants globalement accessibles et assez obvious (le jeu étant très kids friendly).

Pouvant être de plusieurs types, les génies vont donc par exemple vous aider à brûler certains éléments alors que d’autres vont faire de l’électricité pour alimenter certains objets. Evidemment vous allez à plusieurs reprises rencontrer notre petit groupe de malfrats qui vous mettront des bâtons dans les roues. Cela dit, ne vous attendez pas à des scènes de bastons, car comme je vous le disais plus haut, le jeu est orienté pour le jeune public et reste plutôt mignon et gentillet.

Concernant la DA, si les musiques ne m’ont pas marqué plus que ça j’ai en revanche beaucoup aimé le style graphique, notamment les animations des cut scenes très sympa. Les fresques réalisées et les génies créés sont du plus bel effet, et voir la ville colorée avec cet effet néon est vraiment très cool.

Le principal bémol pour ma part sera sans doute la durée de vie, qui ne dépassera pas les 6 heures de jeu si vous prenez votre temps… sans compter les énigmes sans réel challenge. Dommage, car même si le titre reste bien construit, le jeu aurait peut-être mérité un peu plus de profondeur dans les puzzles et le level design. Pour les possesseurs du PSVR, sachez qu’un mode VR (assez vite parcouru) vous permettra de prolonger un peu l’expérience 😉

 

 J’ai aimé  J’ai moins aimé
  • La liberté de création
  • Le style assez unique
  • Le rendu graphique et les animations
  • La durée de vie
  • Le manque de challenge
  • Le scénario très léger
7.0

Même si Concrete Genie possède son petit lot de défauts, notamment une durée de vie vraiment trop courte, le titre m'a quand même laissé une bonne impression. Sans grandes prétentions et avec plein de choupitude et de couleurs, Concrete Genie reste malgré tout un jeu unique dans son genre, agréable à jouer et à contempler.

  • NOTE GLOBALE 7

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