[TEST] Tearaway sur PS Vita

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Il y a des studios qu’on pourrait presque qualifier de “mines d’or” tellement ils tapent dans le mille avec chacune de leur création. C’est le cas de Media Molecule qui est, rappelons le quand même, à l’origine du grand Little Big Planet. Avec Tearaway, le studio britannique nous offre une nouvelle aventure exclusivement sur PS Vita. Alors copié/collé de LBP ou réelle nouveauté ?

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Dans ce jeu de plateformes 3D, vous prenez le contrôle d’un messager nommé Iota (ou d’une messagère nommée Atoi) qui a pour mission de rejoindre le monde des “Vou” pour délivrer son message. Et je n’utilise pas le terme de “prendre le contrôle” pour rien car les “Vou” c’est nous, vous me suivez ? 🙂 Tout au long de l’histoire, vous jonglerez entre le contrôle de Iota à l’aide du joystick et la manipulation du décor à l’aide de vos doigts et des pavés tactiles avant et arrière de la PS Vita. Comme sur Little Big Planet PS Vita, le jeu se sert énormément des fonctionnalités offertes par la console pour notre plus grand bonheur. Créativité et dextérité seront vos meilleurs amis.

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Cool ou pas ?

Dès le départ on est plongé dans l’univers “papercraft” de Tearaway et c’est beau et tout mignon. Après une présentation rapide de l’histoire, on a directement un aperçu du potentiel tactile et personnalisable du jeu.

Bon j’avoue quand même qu’au départ j’étais un peu dérouté, tout ce pastel et toute cette mignonnerie faisait penser à un jeu destiné aux enfants. Puis au fur et à mesure, le jeu prend tout son sens et ne nous voilons pas la face, on devient vite accro !

Porté par une musique qui colle parfaitement à l’univers, Tearaway a mis toutes les chances de son côté, chaque niveau possède son lot de surprises et on ne cesse de découvrir de nouvelles interactivités avec le décors. Tout au long de son histoire, votre messager aura de multiples défis à réaliser et si toutefois vous vous ennuyez, vous pourrez toujours passer du temps à le customiser grâce aux stickers achetés grâce aux confettis ramassés tout au long du chemin.

Vos talents créatifs et d’observation seront mis à rude épreuve grâce à votre appareil photo qui vous permet de rendre les couleurs à de pauvres créatures sans défense, et à l’atelier de découpage qui vous permet de donner une touche personnelle à l’univers qui vous entoure.

Les grandes qualités de Tearaway sont sa simplicité, son ergonomie et son inventivité. À part quelques phases de plateformes un peu plus tendus, les niveaux s’avalent les uns après les autres sans trop de soucis, découvrant sans cesse l’imagination (quelquefois perturbée 😉 ) des concepteurs.

A ce niveau de lecture, vous vous demandez surêment si je n’ai pas été payé pour faire autant d’éloges 🙂 Et bien non !! Le jeu a quand même quelques défauts liés au tactile comme la création d’objets rendue un peu difficile à cause du tracé situé sous nos doigts, ou encore la gymnastique demandée entre le pavé arrière et le joystick. Mais ces quelques défauts sont trop mineurs par rapport à la qualité du jeu.

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Graphisme et audio
On sent bien la patte du studio british et le tout a un petit goût de Little Big Planet mais complétement revisité. Peu se sont risquer au style “papier” et surtout peu de jeux ont réussi à le rendre aussi beau et bien pensé. On a vraiment l’impression d’être plongé dans un monde qu’on aurait construit avec ses petits doigts et sa ramette de papier Double A. La bande son est vraiment bien ficelée et contribue fortement à nous plonger un peu plus dans l’histoire même si elle pourra vous sembler un poil répétitive à certains moments.

Durée de vie
La durée de vie est plus que correcte, surtout pour le prix. Sans vouloir spoiler, attendez-vous à de multiple rebondissements, j’ai du croire à la fin de l’histoire au moins 2 ou 3 fois. Il faut compter à peine 6 heures pour arriver au bout de l’histoire et il vous en faudra à peine le double pour arriver aux 100%. Contrairement à son grand frère LBP, on a juste le droit à un mode histoire, pas de création de niveaux ni de salle d’acarde pour ce titre mais qui sait, ça peut venir… Et si malgré tout vous n’êtes pas rassasiés, vous pourrez toujours faire vos propres aventures grâce au papercraft récolté dans le jeu que vous pourrez imprimer pour les faire vous même (Si si je vous jure ! On appelle ça le détail qui tue).

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copyrights BouDeFicelle pour la réalisation 😉

 

Et le trophée platine ?
Pour les plus assidus, vous récolterez une bonne partie des trophées lors de votre première aventure mais il vous faudra quand même repasser par les chapitres pour obtenir le fameux platine. Actuellement, j’ai fini l’histoire et je m’attaque au platine, et pour l’instant rien de bien compliqué. En regardant la liste, tous ont l’air accessibles même si certains requièrent un bon sens de l’observation.

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On pourrait avoir du mal à y croire, mais il faut se rendre à l’évidence, Media Molecule nous offre à nouveau un “must have” sur PS Vita. Parfaitement adapté à la console nomade de Sony, Tearaway nous offre une belle parenthèse entre les COD et autres jeux bourrins. C’est fluide, c’est beau et ingénieux. Si on devait le résumer : “simple, efficace, beau et bien pensé”.

 

 J’ai aimé  J’ai moins aimé
  • L’imagination et l’interactivité

  • Le rendu “papier”

  • La musique entraînante

  • L’histoire extrêmement addictive

  • Son faible prix par rapport à la qualité du titre

  • La gymnastique de certaines phases tactile/controller

  • Le tactile trop grossier pour le découpage

  • Il me manque déjà !

 

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