[TEST] Child Of Light sur PS4

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Il y a encore quelques mois de cela, ce titre m’était totalement inconnu. C’est au détour d’une conversation que j’ai découvert le trailer de Child Of Light pour la première fois. C’est il y a quelques semaines qu’Ubisoft Montréal nous dévoilait une sorte de conte, beau et envoutant.

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Oui ! Ubisoft ne fait pas que des grosses licences comme Assasin’s Creed, Rayman ou encore le très attendu Watch_Dogs. C’est le studio canadien qui nous le démontre avec ce RPG poétique et coloré.

Particularité de ce titre, il ne fera pas rugir votre console car il est vendu essentiellement en version dématerialisée et en cross-buy PS3/PS4. Pour les passionnés du collector, vous trouverez quand même une version Deluxe qui contient le code de téléchargement, un DLC et les goodies habituels comme un porte clé ou un art-book.

Child of Light nous plonge donc dans l’aventure d’Aurora. Une jeune princesse dont l’âme se retrouve piegée dans un pays appelé Lemuria. Découvrant un père anéanti par sa disparition et un pays sombré dans l’obscurité, Aurora n’aura pas d’autre choix que de partir à l’aventure pour retrouver les étoiles, le soleil et la lune qui ont été volés afin de ramener la lumière sur Lemuria et avoir une chance de revoir son père. Bien entendu, une quête d’une telle envergure ne peut se réaliser sans l’aide de précieux alliés. Au fur et à mesure de votre périple, vous allez rencontrer de nombreux personnages tourmentés que votre coeur pur vous sommera d’aider en échange d’un peu d’aide dans votre quête.

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Cool ou pas ?
Je n’ai jamais été un grand fan de RPG, j’avoue même honteusement ne jamais avoir lancé un Final Fantasy (non ne partez pas !!). Cependant de temps en temps, je trouve ce genre de jeu très agréable car l’histoire y est souvent très importante et plutôt bien faite.

Child of Light ne déroge pas à la règle avec une histoire qui se présente sous forme de conte. Dès le départ, on sent les influences des jeux qui ont fait parler d’eux ces derniers temps comme Rayman Legends ou Ni No Kuni. Ce subtil mélange de genre nous donne un résultat jonglant entre plateforme, exploration et RPG.

Ubisoft a quand même apporté des petits détails qui feront la différence. Par exemple une petite luciole qui vous suivra partout vous sera d’une grande aide statégique dans les combats et pourra être contrôlée à l’aide du stick droit ou d’une deuxième manette. Bien sûr ce personnage est plus passif qu’Aurora mais il permet de rajouter un peu de co-op et de bons moments à deux.

Point positif pour ma part, les dialogues sont assez courts, ce qui évite de longues séquences entre deux personnages comme on peut le voir dans certains jeux du même genre. Par contre les dialogues d’après combat sont quelquefois un peu ennuyants car peu enrichissants.

Au niveau purement RPG, tout est là : attaque, magie, xp et level up. Et comme je le disais précédemment vous ne serez pas tout seul pour affronter les créatures qui peuplent Lemuria. Vous aurez donc un grand choix d’attaques et de sorts pour les affronter. Cela serait presque même un peu perturbant car certains monstres vous obligeront à tester plusieurs personnages pour trouver l’attaque la plus efficace. Point positif, la barre de visualisation d’attaque couplée et la possibilité de ralentir les attaques amènent un côté stratégie très intéressant.

Même si le gameplay ne fait pas preuve d’une grande originalité, il reprend sans les détériorer les principes de base d’un RPG et ça fonctionne plutôt bien.

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Graphisme et audio
Pour ma part j’ai testé la version PS4 et ça fait plaisir car c’est plutôt très beau. Un peu comme si Rayman avait lâché son crayon pour prendre un pinceau. On évolue dans des décors en 2D avec un traitement aquarelle qui vient renforcer le côté onirique du jeu.

Pour ce titre, Ubisoft à solicité un peu d’aide et pas des moindres car le Cirque du Soleil à contribué, entre autre, dans l’élaboration du character design. Ceci nous donne des personnages attachants et réalistes. La physique des vêtements et des cheveux est plutôt réussie et s’ajoute à cela les particules si chère à notre console next-gen. Le rendu est plutôt très agréable et immersif.

Pour la bande son, Patrick Plourde (directeur créatif) souhaitait que la musique soit la cerise sur ce gâteau déjà bien monté. Du coup il en a profité pour faire dans le local et a confié cette tâche difficile à Coeur De Pirate bien connue chez nous aussi. Autant dire qu’à l’arrivée le contrat est remplie à 100%. La musique colle parfaitement à l’univers et nous emporte encore plus dans cette épopée.

Durée de vie
Voilà ce qui pourrait être le plus gros point noir du jeu. Un seul mode vous est proposé, ce qui est plutôt normal dans le cas d’un RPG me direz-vous. Oui, mais ce mode histoire est beaucoup trop court, ne comptez pas plus d’une dizaine d’heures grand max pour faire l’histoire et ses quêtes annexes.

Pour les plus témérères, le mode histoire propose tout de même 2 niveaux de difficulté. En ce qui me concerne je n’ai pas réussi à passer le premier monstre en difficile, du coup le mode normal m’a suffit 🙂

Pour les trophées, pas de platine mais un 100% plutôt facile à obtenir sachant que j’ai fini le mode histoire en remportants 80% de ces derniers.

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Child of Light n’est pas là pour rivaliser avec du Final Fantasy ou autre grand nom du RPG. Il faut le prendre comme un conte interactif, une parenthèse imaginaire qui fait du bien à l’enfant qui sommeille en nous. Porté par une bande son et un graphisme qui n’a pas à rougir d’être sur console next-gen. Certes il ne révolutionne en rien le genre et certain le trouveront un peu linéaire mais il faut quand même rappeler qu’il s’agit d’un jeu dématerialisé qui ne vous demandera que 15 petits euros.

Le monde des hackers bientôt se reveillera,
amenant son lot d’intrigues et de dégât.
Prolongez encore un peu cette trêve,
et suivez moi dans ce rêve.

 

 J’ai aimé  J’ai moins aimé
  • L’univers poétique et onirique
  • Le genre RPG très accessible
  • la bande son et les graphismes
  • Beaucoup trop court
  • Quelques dialogues inutiles

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5 commentaires

  1. Hello. Je dois dire que Child of Light n’est pas mon jeu vidéo favori, mais j’ai eu l’occasion de le découvrir le weekend dernier. En ce qui concerne le point sur le graphisme, c’est du beau boulot, je dirais. C’est tout simplement magnifique. En tout cas, Child of Light est une belle aventure. À+

  2. Pingback: Un Autre Blog – [PSN] MAJ hebdomadaire du 02/07/2014

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