[TEST] Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter sur PS4

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Le détective le plus connus de Londres revient dans de nouvelles aventures. Après le dernier épisode Crime and Punishments, ce nouvel opus, toujours création du studio Frogwares, s’intitule ici Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter. Voici donc mon avis sur ce titre testé sur PS4.

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Je ne me suis, pour ma part, jamais vraiment investi dans un opus de la série Sherlock Holmes. Etant  très vite passé sur l’avant dernier titre Crime and Punishments, mais aimant cependant l’univers de Sherlock Holmes, c’était donc l’occasion pour me lancer dans la saga, sur PS4.

Rappelons que Frogwares n’en sont pas à leurs premiers coup d’essai.  Ces derniers ont en effet à leur actif déjà une bonne dizaine de titres Sherlock Holmes au total, sur PC, PS3, Xbox 360, Nintendo DS / 3DS (oui oui !) et donc à présent sur les générations actuelles PS4 e Xbox One.

Allez, je ne vous fais pas plus attendre, place aux impressions !

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Si on ne peut pas enlever quelque chose à ce titre, c’est son ambiance. Et dès le début du jeu, le ton est donné avec une première enquête à résoudre à l’aide de notre fidèle acolyte Dr Watson : une mystérieuse disparition. On retrouve donc notre Sherlock Holmes, à Baker Street, mais un Sherlock un peu canaille, limite rentrant d’une soirée bien arrosée après 2 heures de sommeil. Personnellement c’est un aspect que j’ai bien aimé, rendant le personnage moins coincé et beaucoup plus badass que je l’aurais imaginé. Bref, c’est parti pour notre première enquête et donc pour découvrir les différentes mécaniques de jeu.

Ah non , attendez un peu avant de parler du gameplay… Qu’est-ce que c’est que ce moteur graphique ? Je joue bien sur PS4 là ? Apparemment oui… enfin sur le papier tout du moins. Comme vous l’aurez compris ce Sherlock Holmes ne fait pas du tout honneur à la PS4. Un beau jeu de PS3 peut être, mais pour de la PS4, je pense qu’on peut faire largement mieux que ça aujourd’hui. Dommage sur ce point-là donc, d’autant plus que si graphiquement ce n’est pas folichon, le jeu reste aussi très rigide dans son gameplay malheureusement. On retourne vraiment quelques années en arrière !

Bref, passons donc aux gameplay et différentes mécaniques de jeu. On veut un jeu d’enquêtes ? On en a un ! Se présentant comme un point & click à la troisième personne en open-world, le titre nous fait voyager sur la carte de Londres afin de parler à différentes personnes et de rechercher différents indices. Evidemment notre QG du 221 B Baker Street sera le centre de gravité puisque c’est là que nous pouvons changer de costumes, chercher des info dans les archives ou encore utiliser notre atelier pour faire différentes analyses. En revanche on se rend vite compte que le terme open-world est peut-être un peu fort, car finalement tout est assez limité en terme de zones et les déplacements d’un point A à un point B assez guidés dans l’ensemble, ce qui au final évite de trop nous perdre durant l’aventure.

 

Frogwares a eu aussi la fausse bonne idée d’agrémenter les enquêtes de mini-jeu ou mini-scène annexe. Si certaines phases de gameplay où nous devons prendre en filature un suspect sans se faire repérer font un minimum de sens pour ce genre de jeu, la scène ou nous jouons Toby, le chien de Holmes, pour renifler les odeurs et trouver une cachette, est un peu… « mouais ». Aussi, je ne sais pas trop que penser des 3 minutes passées en laboratoires pour découvrir une maladie sur un prélèvement de sang versus les 20 minutes passées à essayer de gagner une partie de boulingrin (sorte de pétanque). Comme vous l’aurez compris je ne suis pas fan de ces phases ajoutées pour faire du contenu mais finalement assez inutiles au jeu ou même à l’enquête en cours. La bonne nouvelle : vous pouvez zapper la plupart de ces mini-phases de jeu si vous le souhaitez.

Côté durée de vie, ce Sherlock Holmes se divise en 5 grosses enquêtes / chapitres. Comptez environ 2 bonnes heures par chacune d’elles (s vous ne sautez pas les mini jeux) pour un total de jeu entre 10 et 12 heures, ce qui reste honnête. Côté trophées, la totalité s’obtient quasiment au cours de l’histoire, mais je vous parlerai de ça plus en détails dans un (très) prochain Platinum Club.

 

 J’ai aimé  J’ai moins aimé
  • L’intrigue générale intéressante
  • le système d’enquêtes bien huilé
  • Le gameplay rigide
  • Les temps de chargements
  • Le rendu graphique
  • Les mini-jeux superflus
5.5

Sherlock Holmes : The Devil's Daughter, malgré une ambiance bien installée et de bonnes idées de scénario pèche principalement sur sa rigidité et ses graphismes d’un ancien temps. Frogwares est resté dans son confort et ne s'est clairement pas adapté aux nouvelles générations de consoles. On prend quand même du plaisir à résoudre les différentes enquêtes et à suivre l'intrigue, mais le gameplay et les mini phases de jeu superflues feront parfois grincer les dents.

  • Gameplay 5
  • Scenario 6.5
  • Graphismes 4.5
  • Durée de Vie 6

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4 commentaires

  1. Pingback: [TEST] Sherlock Holmes: The Devil’s Daughter sur PS4 | JohnCouscous.com : PS4, PSVita, PS3, 3DS, Wii U, ...

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  3. le jeu est vraiment beau, mais je crois qu’il faut arrêter de faire payer des jeux au prix fort pour 4 enquêtes plus facile que le jeu précédent . j’adore ce jeux mais le finir en 5 heures j’ai été très déçus de la durée de vie

    • Le jeu est vraiment beau ?? On a pas joué au même alors 🙂
      Après pour les 5 heures franchement tu as peut être dû accuser (et conclure le chapitre) sans finir complètement l’enquête, ça me paraît très court non ?

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