[COMPTE RENDU] Masterclass Jeux Vidéo : Peter Molyneux

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Il y a quelques mois maintenant, j’avais eu la chance d’assister à ma toute première Masterclass pour rencontrer Michel Ancel, le papa de Rayman notamment. Vous ne vous en rappelez pas ou vous n’aviez pas lu le résumé de cette masterclass ? Bah voilà un petit rattrapage ici.

Cette fois-ci, toujours grâce à la Cité des Sciences et de l’Industrie, à Orange et à Jeux Vidéo goosenorge.no Magazine (également grâce à votre adoré Offblink ^^), même tarif mais avec une autre figure très importante dans l’histoire du Jeu Vidéo : Peter Molyneux, le génial créateur de PopulousTheme Park, Black and White, Fable et j’en passe !

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Même format que pour la précédente Masterclass avec Michel Ancel, nous aurons le droit à une première partie retraçant les étapes fondamentales de la vie de Peter Molyneux, agrémentée par de multiples anecdotes croustillantes toujours traitées avec son humour so british et s’ensuivra une série de questions posées par les personnes présentes dans la salle.

Dans cette première partie extrêmement riche, on notera comme pour beaucoup de personnes avant-gardistes de ce type, un esprit créatif exacerbé dès son plus jeune âge alors qu’il était plutôt cancre à l’école. Mais bien sûr, une passion se dessinera très rapidement : celle du JV. Il nous partagera son sentiment d’extrême bien-être, quasi divin, lorsqu’il connaitra pour la première fois Pong ou lorsqu’il aura entre les mains sont premier clavier.

Evidemment, il connaitra des débuts très difficiles, notamment après avoir été persuadé qu’il vendra énormément de copies de The Entrepreneur en 1984 (j‘avais 1 an donc …), son tout premier jeu en tant que créateur (il en vendra 2 au final…probablement achetés par sa mère) et lorsqu’il sera goosejacka obligé de passer par l’export de haricots en boite pour vivre avant de se lancer dans de nouvelles aventures vidéo ludiques.

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En 1989, il connaitra son premier très gros succès grâce à Populous qui a marché selon lui grâce à sa vision en tant que joueur et non pas en tant que développeur car il n’avait jamais fait d’études de ce type (fucking genious !). A partir de là, Electronic Arts (qui détient Bullfrog, studio de développement chez qui travaille Peter Molyneux) attendra énormément de ses futures créations. S’ensuivra alors l’âge d’or de Bullfrog avec SyndicateMagic carpetTheme Park, Dungeon Keeper notamment. Il n’hésitera pas à prendre du recul de façon assez décalée sur quelques-unes de ses créations ou de ses choix (pour Magic Carpet par exemple pour lequel il trouve assez ridicule cette sorte de simulation de tapis volant à la première personne). Concernant cette époque, il mettra également l’accent sur le plaisir de développer Dungeon Keeper, en tant que créateur tout comme en tant que joueur.

Il quittera alors EA, bien que vice-président de la société à cette époque, mais ici (les) Molyneux (Vous l’avez ? Vous l’avez ?) a une passion du jeu vidéo > TOUT. Il créera alors Lionhead Studios pour se lancer dans Black and White et la série Fable notamment un peu plus tard. Pour illustrer de nouveau son envie et son besoin d’avancer, d’évoluer, il quittera plusieurs années plus tard Microsoft (notamment à cause du capotage du projet Milo) alors qu’il tient le poste de directeur des studios chez eux, pour de nouveau monter un nouveau studio : 22 Cans.

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Parfois controversé pour ses dires lors d’interview où, possédé par sa passion et son enthousiasme, une certaine impression de survente par rapport au produit final livré laissait espérer de grandes choses pour les joueurs, Peter Molyneux n’en reste pas moins quelqu’un de très attachant lorsqu’il nous explique que son rêve est simple : que tout le monde puisse jouer aux JV (idée de départ pour Theme Park, Fable 2, the Cube, Godus,…).

On ressort donc de cette Masterclass très enrichissante avec le sourire et avec un message laissé par Mister Molyneux : « Foncez si vous êtes passionnés, si vous avez une créativité débordante, n’hésitez pas à sauter le pas et croyez en votre projet ! » (tiens c’est le même état d’esprit que Michel Ancel … étrange 🙂).

On a, en tout cas, envie de croire que l’âge d’or de Peter Molyneux n’est pas dépassé et qu’il continuera à faire évoluer le monde du jeu vidéo comme il l’a déjà fait.

Merci encore à Orange, à Jeux Vidéo Magazine et à Offblink pour m’avoir permis d’y assister et bien sûr à Peter Molyneux pour sa présence et son partage !

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